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Une campagne bruxelloise de sensibilisation de l’accès des chiens d’assistance




Equal.brussels et la Secrétaire d'Etat à la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de l'Egalité des Chances et du Bien-être animal, lancent le 5 décembre une campagne de sensibilisation et de promotion de l’accès des chiens d’assistance.

Carla Dejonghe, députée bruxelloise (Open Vld), qui s’implique déjà depuis des années comme famille d’accueil pour chiens d’assistance en formation, plaide depuis longtemps pour une campagne de sensibilisation. “La campagne est évidemment une bonne chose. Dans la pratique nous constatons en effet que, par exemple, les exploitants et membres du personnel des établissements de l’horeca ne connaissent pas l’ordonnance bruxelloise (2008) qui stipule que les chiens d’assistance sont les bienvenus dans tous les espaces publics. Afin de vraiment avoir un impact positif sur le terrain, il est donc également nécessaire de mieux les informer.”

La campagne de la secrétaire d’Etat prévoit également des autocollants. Diverses organisations telles que Dyadis et Scale Dogs impriment depuis des années, de leur propre initiative, des autocollants et les distribuent auprès des commerçants. “C’est bien qu’ils ne doivent plus s’en occuper eux-mêmes et que la distribution des autocollants se fera d’une manière plus coordonnée.”, déclare Carla Dejonghe.

Enfin, il est également important que les gens sachent où ils peuvent porter plainte en cas de non-respect de la loi bruxelloise et c’est là que le bât blesse. Selon Carla Dejonghe: “Les propriétaires de chiens d’assistance peuvent, en cas d’infraction, porter plainte auprès des Services du Collège réuni de la Commission Communautaire Commune, ce qui est assez compliqué et lourd. Dans la pratique, il n’y a encore jamais eu d’amende infligée. La Flandre a, en 2013 déjà, approuvé un décret modificatif stipulant que les amendes administratives prévues seraient remplacées par des peines de police. Une procédure bien plus simple pour les victimes. En outre, la police est également beaucoup plus facile à contacter. L’existence de procédures différentes est très déroutante. C’est pourquoi il me semble préférable d’opter pour la solution flamande pour la Région Bruxelloise. L’égalité des chances devient ainsi vraiment exécutoire.”