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L’horeca et le tourisme comme forces motrices du marché de l’emploi bruxellois




L’économie bruxelloise, par ailleurs deuxième métropole d’Europe après Londres mais devant Paris, est très fortement orientée vers l’économie de services. Une conséquence est l’impact durable sur le type d’emplois vacants. Concrètement, cela signifie que l’économie bruxelloise est peu orientée vers la création d’emplois peu qualifiés. Année après année, la part d’emplois pour du personnel peu qualifié diminue dans l’économie bruxelloise. Malheureusement, c’est dû au caractère très administratif de la région bruxelloise. Cela résulte logiquement en une évolution économique difficilement réversible.

Stefan Cornelis insiste sur le fait que Bruxelles dispose pourtant de plusieurs atouts pour augmenter l’emploi des peu qualifiés : « le secteur touristique, qui représente 3,4% dans l’économie bruxelloise, peut certainement être stimulé pour croitre plus encore, voire même pour être doublé. Ceci à l’instar d’autres villes européennes similaires comme Amsterdam, Vienne ou Milan, qui font mieux que Bruxelles. C’est clairement un secteur d’avenir dans notre région, et donc également pour les moins qualifiés à Bruxelles. »