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Le débat sur la radicalisation met le code de conduite en milieu urbain à l’ordre du jour à Bruxelles




Pour la première fois dans l’histoire, les différentes assemblées bruxelloises organiseront ce vendredi 6 février un débat commun en séance plénière au tour de la radicalisation. Cette initiative est applaudie par Els Ampe, cheffe du groupe politique Open Vld au parlement de la Région de Bruxelles-Capitale. Elle nous rappelle également la mise en œuvre de la résolution concernant un code de conduite en milieu urbain.

Le monde politique bruxellois prend la radicalisation des jeunes très au sérieux. Ce sujet complexe requiert une approche globale et commune. C’est pour cette raison que les ministres et les députés du parlement de la Région de Bruxelles-Capitale (PRB), la Commission de la Communauté Flamande (VGC), la Commission Communautaire Francophone (COCOF) et la Commission Communautaire Commune (COCOM) ont décidé d’organiser un débat lors d’un séance plénière commune, qui aura lieu le vendredi 6 février 2015. Une première sur le plan politique.

Le projet d’anti-radicalisation qui a été présenté récemment prouve que la Région de Bruxelles-Capitale met en place des mesures efficaces contre la radicalisation et l’extrémisme mais ces mesures n’enlèvent rien à l’importance de la prévention. Empêcher la radicalisation des jeunes doit être une priorité. Cet objectif peut être atteint, notamment, au moyen de la mise en œuvre de la résolution relative à l’adoption et la promotion d’ un code de conduite en milieu urbain. Depuis 2014 nous disposons en effet d’un cadre avec des règles de vivre-ensemble claires et nécessaires dans notre ville cosmopolite. Cette résolution a été adoptée par le parlement bruxellois en février 2014 et ce au-delà les divergences politiques et linguistiques.

Ce débat bruxellois portant sur la radicalisation, remet le code de conduite en milieu urbain à l’ordre du jour. « La résolution offre une réaction parlementaire à toutes formes d’extrémisme, de violence gratuite et de discrimination parce qu’elle établit de façon officielle les règles de conduite que chaque Bruxellois se doit de respecter. Elle décrit également le type de société que nous souhaitons : une démocratie où des valeurs comme la liberté d’expression, la séparation de l’Eglise et de l’Etat et l’égalité entre hommes et femmes sont respectées. Une société dans laquelle la discrimination et l’exclusion font place à la tolérance. Pour ce faire, un rôle important est réservé aux écoles, les clubs de sport et les centres culturels », explique Els Ampe.

La résolution concernant un code de conduite en milieu urbain est accessible via ce lien.