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Le libéralisme doit s’intéresser à plus que l’argent ou l’économie




C’est le ministre lui-même qui a accepté l’entretien, à peine huit minutes après que nous ayons envoyé notre demande. « Une interview, c’est possible, mais je ne me considère pas moi-même comme à droite. » Voulons-nous donner trop d’étiquettes, ou Gatz est-il le mouton noir au sein de l’Open Vld ? Dans tous les cas, il y a quelque chose de particulier à sa position politique, outre le fait qu’il soit sympathique à aborder comme personne. Sans voix et au dernier moment, il a atterri dans le fauteuil de la Culture, des Médias, de la Jeunesse et de Bruxelles, dans une majorité avec la N-VA et le CD&V de laquelle il n’a pas participé à la rédaction de l’accord de gouvernement. Combien de temps cela reste-t-il agréable d’être le « lapin blanc » ?

Gatz a commencé sa carrière à la Volksunie et est passé à l’Open Vld via Spirit. En 2011, après une vingtaine d’années aux parlement bruxellois et flamands, il change radicalement de cap et devient directeur de la Fédération des Brasseurs Belges. C’était apparemment le chemin le plus court vers la fonction de Ministre de la Culture. Aujourd’hui, Sven Gatz occupe un bureau serein de la Rue aux Choux, où la musique classique atténue la pression des mois passés. Il se libère une heure et demi pour un entretien sur le libéralisme et la politique culturelle. « Autre chose, pour une fois, que les sempiternelles questions sur les bibliothèques ou notre cabinet citoyen… »

Toute l’interview (en néerlandais) via ce lien.