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« Paspartoe doit être plus simple, plus attractif et plus culturel »




En 2014, les chèques-culture ont définitivement été remplacés par le Paspartoe. La première évaluation intermédiaire révèle cependant que le nouveau pass ‘temps libres’ est inutilement compliqué pour de nombreux Bruxellois et offre trop peu d’avantages. René Coppens, député bruxellois, appelle le membre compétent du Collège à simplifier le Paspartoe et à le faire connaître auprès du grand public.

L’Open Vld bruxellois n’a jamais été un fervent défenseur de la suppression des chèques-culture pourtant populaires. Ils étaient simples d’utilisation et connaissaient un grand succès. Le Paspartoe les a remplacés en 2014. Ce nouveau pass ‘temps libre’ visait à faire participer plus de Bruxellois défavorisés à la culture, à la vie des mouvements de jeunesse et aux activités sportives.

« Que les groupes défavorisés reçoivent un coup de pouce n’est que positif », affirme René Coppens. « Nous devons cependant constater que le Paspartoe rencontre quelques manquements difficiles à ignorer. »

Nostalgie des chèques-culture

Les premières plaintes à propos du Paspartoe n’ont pas tardé. Le nouveau pass ‘temps libres’, contrairement aux chèques-culture, sont rarement utilisés pour des activités culturelles. Nos maisons de culture voient ainsi une importante partie de leurs revenus partir en fumée.

« En plus, le Paspartoe est aussi un budget à prévoir pour les Bruxellois eux-mêmes », selon Coppens. « Jusqu’à l’introduction du Paspartoe, chaque habitant avait droit à trois chèques-culture d’une valeur de 6,20 euros chacun, et ce chaque année. Depuis l’introduction du Paspartoe, les Bruxellois sont obligés d’acheter un pass à 5 euro, pour lequel ils reçoivent en échange un seul chèque-culture de 6 euros. Cela représente un recul pour beaucoup de personnes. Surtout les seniors sont dupes. »

Complexité

« Le plus gros problème du Paspartoe se situe pourtant ailleurs : le système est inutilement compliqué », trouve Coppens. Cela explique directement pourquoi les Bruxellois ne s’y sont pas encore habitués. « D’une part, les procédures de demandes pour les associations socio-culturelles sont trop compliquées. D’autre part, le Paspartoe offre un éventail de formules dans lequel un chat ne retrouverait pas ses jeunes. »

Réforme du Paspartoe

La première évaluation intermédiaire montre dès lors que le Paspartoe doit être adapté très vite. C’est pourquoi le Conseil de la VGC a demandé au membre compétent du Collège de rendre le système plus facile à utiliser, plus visible et plus attractif.

« L’Open Vld défend un système efficace, simplifié, plus accessible, mieux promu vers le public cible, et qui augmente la participation à la culture », dit René Coppens. « Nous trouvons aussi que les groupes doivent à nouveau pouvoir faire appel plusieurs fois par an à un pass de groupe simple et non plus, comme aujourd’hui, une seule fois par an avec maximum 45 personnes. » L’Open Vld surveillera de près la réforme du Paspartoe.