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Introducer des solutions pour la micromobilités




Lors de la plénière de Bruxelles-Capitale, Khadija Zamouri a pris la parole à la place de Mme Dejonghe.
Dans cette proposition approfondie, nous allons suffisamment loin pour aborder les problèmes de micromobilité les plus urgents. Khadija Zamouri est convaincue qu'il ya un bon projet . 

Je prends la parole au nom de Mme Dejonghe, empêchée.  Les opérateurs actuels répondent à l'importante demande de micromobilité. Toute nouvelle tendance s'accompagne de son lot de problèmes. Cette proposition d'ordonnance permet de traiter d'abord les plus urgents. 

Les partis de la majorité ont longuement travaillé sur ce texte, qui constitue une étape importante dans la régulation du nouveau phénomène qu'est la micromobilité. Bruxelles est un laboratoire pour de nouvelles formes de mobilité et de nouvelles applications technologiques. À ce titre, elle se doit d'être exemplaire. 

Depuis quelques années, la démarcation entre transport privé et public tend à s'estomper. Les usagers passent volontiers de l'un à l'autre. Ce qui importe, c'est que le service fonctionne. 

Mon groupe souhaite favoriser l'activité et les échanges économiques libres. Dans ce cadre, les partenariats public- privé ne présentent que des avantages. Nous devons faire preuve d'ouverture d'esprit et encourager ces expériences, tout en garantissant la sécurité de tous les usagers. Il faut parfois également adapter le cadre réglementaire. 

À l'instar de Mme Dejonghe, je félicite les start-ups qui ont dû trouver rapidement des solutions aux défis liés au Covid-19, malgré les difficultés financières. La hausse de la demande nécessite une offre importante. 

Cependant, l'utilisation accrue de ces nouvelles formes de mobilité engendre davantage d'infractions, de plaintes et de zones d'ombre. Cette proposition d'ordonnance se concentre sur les trois principaux problèmes à résoudre : le stationnement, la sécurité routière et le respect du Code de la route, ainsi que sur le respect des conditions et les licences. 

Il revient désormais au gestionnaire de la voirie d'instaurer des drop-zones bien délimitées, réservées aux véhicules partagés. 

En outre, nous avons raccourci le délai d'enlèvement de 24 à 12 heures. 

La modernisation rapide des véhicules de micromobilité a toutefois révélé une lacune dans les règles de sécurité. Le nombre d'accidents impliquant ces engins a explosé, poussant parfois les opérateurs à retirer leurs véhicules du marché. Nous proposons, dès lors, de brider leur puissance, afin de rendre presque impossible le non-respect du Code de la route. 

Des accidents ont lieu fréquemment. La vitesse de ces engins entraîne souvent des conséquences catastrophiques. 

Cette proposition permet de résoudre les problèmes les plus urgents. 

http://www.parlement.brussels/parlementaire-stukken/?lang=nl&doc_type=cri