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Khadija Zamouri: Et si on féminisait un peu nos rues et nos transports en commun ?




PARLEMENT BRUXELLOIS – L’espace publique appartient à tous, aux hommes, aux femmes, non- binaires ou appartenant àla communauté LGBTQIA. Tous doivent pouvoir utiliser l’espace publique,

nos rues, places, nos parcs en toute liberté et sans distinction. 

 

50% 

femmes, que de la communauté LGBTQIA, que des habitants issus de l’immigration ou de différentes classes sociales. 

“Le chemin sera encore long, mais nous avons

d’ores et déjà pris le premier cap et provoqué un changement de mentalité vis-à-vis de la thématique » nous dit Khadija. “La STIB a déjà féminisé un nombre d’arrêts depuis un an. Rosa Parks, Marie Curie, Audrey Hepburn sont quelques exemples d’arrêts ou vous pouvez prendre un bus ou un tram à Bruxelles depuis peu. Pour toutes les stations futures du métro qui ne porterons pas un nom revêtant un critère géographiquement ou historiquement emblématique dans la capitale, recevrons le nom d’une femme. “ 

 

Une résolution sur la féminisation des arrêts STIB/MIVB 

Par analogie à la démarche que nous avions entamée en votant une résolution sur la féminisation de l’espace publique, nous avons adopté au parlement au mois

de mai une nouvelle résolution avec des propositions concrètes faites au gouvernement pour stimuler la féminisation des noms des arrêts de bus et de trams et des stations métros de la STIB. 

 

“La reconnaissance de la place que les femmes occupent dans notre société doit se faire de manière très large, donc aussi par les noms que nous donnons à nos rues, nos monuments, nos places publiques et les transports en commun » poursuit Khadija Zamouri. “Cette résolution trouve sa place dans la politique de ‘planification genrée’ que Open Vld Bruxelles promeut dans le cadre d’une politique de l’espace publique

plus inclusive. Différents groupes ou individus ont

des besoins différents dans l’espace publique. Dans l’aménagement de cet espace il faut en tenir compte. La féminisation des noms des rues en est une étape très importante à mes yeux ». 

 

Genderplanning 

La planification urbaine est encore très fortement à dominance masculine aujourd’hui. Il importe donc de ne pas oublier l’intersectionnalité et de tenir davantage compte des valeurs et besoins tant des femmes, que de la communauté LGBTQIA, que des habitants issus de l’immigration ou de différentes classes sociales.  “Le chemin sera encore long, mais nous avons d’ores et déjà pris le premier cap et provoqué un changement de mentalité vis-à-vis de la thématique » nous dit Khadija. “La STIB a déjà féminisé un nombre d’arrêts depuis un an. Rosa Parks, Marie Curie, Audrey Hepburn sont quelques exemples d’arrêts ou vous pouvez prendre un bus ou un tram à Bruxelles depuis peu. Pour toutes les stations futures du métro qui ne porterons pas un nom revêtant un critère géographiquement ou historiquement emblématique dans la capitale, recevrons le nom d’une femme. “ 

 

Question d’orientation 

Nous ne pouvons toutefois tous changer d’un coup de baguette magique. Cela s’accompagne parfois de beaucoup de travail administratif. Puis chaque nom n’est pas sans plus utilisable partout. Enfin il y a la contrainte du critère d’orientation dans la ville dont doit tenir compte. Il est donc logique de commencer par changer les noms des rues et des places d’abord, puis d’adapter les noms de arrêts STIB par la suite. 


“Savez-vous par ailleurs,” nous dit Khadija en guise de conclusion, “que Merode réfère en fait à une dame ? Il s’agit de la Princesse de Merode, qui donna son nom à un square situé près de la station métro du même nom ».