Parlement bruxellois - 18 juin 2020 – La commission santé menait cet après-midi un débat sur la situation économique des familles monoparentales en période (post)-covid19. "Plusieurs organisations de femmes ont, dés le début du confinement, tiré la sonnette d'alarme et demandé une attention structurelle pour les femmes et les mères célibataires. Les chiffres sont inquiétants. L’heure est aux actions concrètes”, a déclaré Zamouri. 

 

 

Un rapport du Conseil des femmes montre que pas moins de 41,3 % de toutes les familles monoparentales vivent à la limite du risque de pauvreté ou en dessous. C'est quatre fois plus que les ménages de deux personnes. Le rapport mentionne également la représentation disproportionnellement élevée des femmes dans les allocations de chômage, les indemnités de maladie et le revenu d'intégration. "Ce sont souvent des mères célibataires qui ne peuvent plus garder la tête hors de l'eau et qui sont confrontées à divers obstacles sur le marché du travail", explique Zamouri.

 

En outre, une analyse des statistiques sur le revenu d'intégration, réalisée par le POD Intégration sociale, montre que 88,1 % des femmes qui gagnent un revenu d'intégration sont des mères célibataires, contre 35,6 % pour les hommes célibataires.  "Assez de statistiques pour montrer que la situation est pénible et que l'appel à une action concrète est légitime. J'appelle donc le ministre en charge de la santé et des affaires sociales à mettre en place un plan d'action avec les CPAS de Bruxelles pour mettre en œuvre des actions structurelles de soutien aux mères célibataires", conclut Zamouri. 

 

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