Le 6 décembre, différents médias ont communiqué sur les problèmes relatifs à la politique d’achats des pompiers bruxellois (SIAMU). Il ressort de notes ébruitées de la Cour des Comptes que le SIAMU aurait systématiquement enfreint la loi sur les marchés publics dans la période de 2012 à 2015.

 

D’abord calmer les esprits

« Nous devons absolument prendre ce problème au sérieux, sans tirer de conclusions hâtives. Cette question ne peut pas devenir un mauvais feuilleton politique », selon René Coppens.

« Étudions d’abord les faits et attendons les explications de la secrétaire d’État compétente. Elle sera interpellée mardi prochain en commission des Affaires intérieures du Parlement bruxellois. Nous devons ensuite donner la chance à la nouvelle équipe du SIAMU de mettre de l’ordre dans leurs affaires. »

 

Une commission spéciale pas à l’ordre du jour

« La création d’une commission spéciale ‘à la Samusocial’ n’est pas encore à l’ordre du jour », poursuit Coppens. « Un mauvais jeu de tactique politique, avec des effets d’annonce, n’apportera pas de solution. Cela n’a pas de sens de mener ici le procès de l’ensemble des pompiers. Ce qui est opportun par contre, c’est un débat parlementaire détaillé, mais serein, sur la politique d’achats des pompiers bruxellois. Menons un débat parlementaire qui, je l’espère, débouche sur des recommandations qui améliore le fonctionnement quotidien de façon à ce que les problèmes mis en lumière ne puissent plus se reproduire. »

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