Le Ministre flamand de la Jeunesse, Sven Gatz, a, lors des concertations budgétaires, reçu des moyens supplémentaires afin d'investir dans la jeunesse. Le budget total disponible pour le décret flamand en matière de politique de la jeunesse et des droits de l'enfant (décret jeunesse) augmente d'un million, à 33,5 millions. Un demi million provient des subsides aux organisations de jeunesse politiques, qui ne recevront plus de subsides à partir de 2017.

Le décret jeunesse est un décret auquel un budget fixe de 32,5 millions était attribué. L'an prochain, ce budget devient donc 33,5 millions. Grâce à cela, plus d'associations pourront recevoir une aide, si leur demande de reconnaissance rencontre les critères de subsidiation.

La pression sur le budget actuel pour la jeunesse et les droits de l'enfant était forte, car rien ne limitait le nombre de nouvelles associations qui pouvaient s'y joindre. Quand une nouvelle demande de subside répondait aux critères de subsidiation, le budget disponible pour l'ensemble des organisations devait être redistribué. C'est pour cela que le montant du subside pour chaque organisation reconnue diminuait. Entre 2014 et cette année, le nombre d'associations est passé de 87 à 99.

Cette manière de travailler risquait de mener à un étalement de plus en plus large du soutien à la jeunesse. En concertation avec le secteur, il a été décidé que de nouvelles demandes pourraient être introduites en 2017, les dernières pour les 4 années à venir.

Pour pouvoir répondre à ce dernier groupe de nouvelles demandes, il a été décidé lors de la dernière concertation budgétaire 2017 d'investir un demi million supplémentaire dans la jeunesse. En outre, le Gouvernement flamand est tombé d'accord pour réorienter le montant du budget qui, depuis 1975, servait à soutenir les organisations de jeunesse politiques, vers un travail social pour les enfants, les jeunes et jeunes adultes. De ce fait, le budget pour la jeunesse augmente d'un million.

Lors de la dernière grande réforme du décret jeunesse, en 2012, le conseil consultatif stratégique pour la culture conseillait déjà aux autorités de ne plus subsidier les mouvements de jeunesse politiques au travers du budget jeunesse. Le conseil était d'avis que cela relevait de la responsabilité du parti y associé. Lorsque le financement publique des partis politiques a commencé, la subsidiation des institutions de formations politiques pour adultes par les moyens du travail socio-culturel a directement été stoppée. (info : tableau 1 en annexe)

À présent, les subsides aux jeunesses politiques seront également supprimés. Le ministre reconnait que les organisations de jeunesse politiques fournissent un travail utile. "Ils guident et soutiennent des jeunes adultes de 16 à 35 ans dans la formation politique et l'engagement pour le parti qu'ils soutiennent. Mais je soutiens la vision du Conseil consultatif stratégique pour la culture: ce n'est pas dans le décret flamand sur la jeunesse et les droits de l'enfant qu'ils doivent être soutenus. Via le décret jeunesse, je veux réorienter les moyens qui filaient vers les organisations de jeunesse politiques vers le réel travail social pour les enfants et les jeunes." (info : tableau 2 en annexe)

Une enquête récente prouve que le travail social pour la jeunesse renforce l'implication des enfants et des jeunes dans leur quartier. Le travail social aide les jeunes à s'ouvrir à d'autres opinions et leur donne confiance en eux-mêmes et en la société. Participer à ces projets donne aux enfants et aux jeunes plus de chances et rend notre communauté plus conviviale à vivre.

Le Ministre Sven Gatz: "Le travail social sur la jeunesse est fortement développé en Flandres. Aujourd'hui plus que jamais. Les associations et mouvements de jeunesse constituent plus que jamais un atout pour l'ensemble de la société. Ils apprennent aux enfants et aux jeunes à se défendre et à devenir autonomes. Mais ils apprennent aussi à collaborer, à respecter les autres et à s'entraider. Et cela leur donne l'envie de s'engager en devenant adulte, par exemple en devenant bénévole eux-mêmes. La Flandre a tout à gagner à investir dans la jeunesse. Je veux donner la chance au plus grand nombre possible d'enfants et de jeunes d'y prendre part."

Le ministre a reçu hier soir les présidents des organisations de jeunesse politiques et leur a expliqué la décision du Gouvernement flamand.

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