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« L’accord bruxellois est un projet urbain adulte »




« A Bruxelles, nous avons déjà une Belgique 2.0. Nous ne bloquons pas sur d’interminables discussions institutionnelles, mais nous menons des politiques et collaborons avec les communautés quand c’est nécessaire pour notre projet urbain. A Bruxelles, nous allons ériger une école normale bilingue, afin de former les enseignants multilingues du futur. Comme symbole, cela peut compter. En matière de mobilité, nous pensons déjà de manière décomplexée dans un cadre métropolitain: la « Brussels Metropolitan Region ».

Els Ampe a ajourd’hui défendu l’accord bruxellois en débat au Parlement bruxellois et accordé le soutien de son groupe politique à la nouvelle équipe gouvernementale de Rudi Vervoort (PS) et Guy Vanhengel (Open Vld).

Il est tout d’abord important que cette équipe restaure la primauté de la politique. « Là où, il y a 40 ans, cela prenait 2 ans pour construire 2 km de métro, nous prenons aujourd’hui 20 ans. Bruxelles a besoin d’une politique efficace. »

L’économie, l’esprit d’entreprise et l’emploi trouvent une place de choix dans le texte de l’accord. Els Ampe insiste sur l’importance que les emplois jeunes ont dans l’accord de gouvernement. « Appelez les emplois jeunes, mini-jobs, emplois d’insertion, … ce sont des emplois qui donnent de l’espoir et brisent le cercle vicieux du chômage pour des milliers de Bruxellois. »

L’accord de gouvernement investit dans les nouvelles technologies et vise à arrêter d’accumuler des taxes ravageuses (‘pestbelastingen’). Il stimule les secteurs fournisseurs d’emplois comme le tourisme, la culture et l’HoReCa et simplifie les procédures administratives. Le gouvernement promet de l’oxygène pour l’économie bruxelloise: « Pour l’économie, l’accessibilité est importante. Pas uniquement d’un point de vue physique, mais aussi d’un point de vue digital. Des normes raisonnables pour le GSM sont économiquement importantes. Tous les partenaires semblent maintenant le comprendre ».

La lutte contre l’exode urbain est directement liée à la politique bruxelloise en matière d’emploi : « Trop de jeunes que l’on aide à trouver un emploi déménagent ensuite aux frontières de la ville ou plus loin. Nous devons donc aussi investir dans des logements attirant, au besoin avec un jardin en ville, dans les parcs, dans la sécurité et la propreté ainsi que dans le confort de la vie en ville afin de garder les familles qui travaillent à Bruxelles ».

Il faut aussi investir dans les logements acquisitif: « Nous ne devons pas trop vouloir refléter les villes françaises et néerlandaises en ce qui concerne le logement. La force du marché du logement belge et bruxellois est justement le haut taux de propriétaires. A Bruxelles, nous conservons donc le bonus logement. Plus encore: ces prochaines années, nous investirons de nouveaux moyens pour l’acquisition de la propriété, pour les plus bas revenus également ».

Un choix clair pour le métro. L’Open Vld a mis l’extension du métro à l’agenda politique depuis 2006, avec succès : « 20% de voitures en moins, c’est quotidiennement 80 000 personnes en plus dans les transports en communs. Cela ne peut pas se faire avec quelques bus supplémentaires. Seule l’extension du métro peut les accueillir : vers Schaerbeek, vers Uccle, et depuis la gare du Nord vers Tour&Taxis et le Heizel ».

Le gouvernement reprend la résolution de l’Open Vld à propos d’une éthique urbaine: « Grâce à la sixième réforme de l’Etat, Bruxelles peut mener une propre politique bruxelloise de sécurité, et le fera dès lors. Ce plan reçoit également une touche pédagogique : une éthique urbaine doit rappeler les règles de base en matière de respect de la salubrité et de la diversité. Nous fixons strictement les règles de vivre-ensemble en ville : stop aussi au racisme et à l’homophobie ».

Récompenser ceux qui habitent à Bruxelles, par une fiscalité juste : « Nous diminuons la pression fiscale sur les habitants de Bruxelles grâce à la suppression de la taxe d’agglomération et de la taxe régionale forfaitaire. En outre, qui travaille devra également payer moins d’impôts, et les propriétaires qui payent de cette façon moins d’impôts participeront aux grands investissements que notre Région réalisera dans les années à venir par l’intermédiaire du précompte immobilier. C’est raisonnable et équitable ».

 « Cet accord de gouvernement contient évidemment de nombreux accents libéraux, mais c’est d’abord un accord urbain sur un projet urbain qui dépasse les frontières idéologiques. C’est un projet urbain bruxellois adulte », conclut Els Ampe.