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Pénurie d'ascensoristes à Bruxelles




Le député bruxellois René Coppens (Open Vld) demande au ministre bruxellois de l’Économie d’enthousiasmer les jeunes pour le métier d’ascensoriste. « Cela ne profite pas uniquement à notre patrimoine matériel, cela permet également de faire baisser le chômage des jeunes », dit René Coppens. « Aujourd’hui, Bruxelles souffre en effet d’une pénurie structurelle d’ouvriers qualifiés. »
 
Le patrimoine bruxellois en termes d’ascenseurs est unique au monde. Les habitants de nombreux immeubles à appartements bruxellois se déplacent grâce à des anciens ascenseurs, conçus de belles cages en fonte et de portillons en accordéon. « C’est donc aussi très important que notre patrimoine soit conservé avec le meilleur soin. Et c’est là que le bas blesse », ajoute René Coppens.
 
Modernisation des ascenseurs antiques
Les propriétaires et gestionnaires d’un ancien ascenseur doivent, depuis 2003, faire réaliser une analyse de risque de leur ascenseur et le faire rénover ou moderniser si nécessaire. « La modernisation est essentielle pour assurer la sécurité des utilisateurs, mais ne doit pas sacrifier le caractère antique de l’ascenseur. Il existe des solutions permettant de concilier les prescriptions de sécurité avec le maintien de l’authenticité. », selon René Coppens.
« L’entretien et la rénovation des anciens ascenseurs exigent une expertise poussée. Dans notre région, il y a malheureusement une grave pénurie dans ce domaine. »
 
Les métiers du patrimoine sont des métiers en pénurie
« En investissant dans la formation des métiers du patrimoine, où il existe actuellement une grande demande de main d’œuvre, nous pouvons réaliser d’une pierre, deux coups. D’une part, Bruxelles croule sous un taux de chômage beaucoup trop élevé, et d’autre part, nous devons constater que les métiers en pénurie à Bruxelles ne trouvent pas de preneurs. Les jeunes chercheurs d’emplois qui aiment le travail manuel doivent pour cette raison entrer plus vite en contact avec les métiers artisanaux. Cela profite évidemment aussi à la conservation de notre cher mais si vulnérable patrimoine. Une situation win-win, donc. », conclut René Coppens.