Les news

Les institutions culturelles sont également des infrastructures économiques




C'est une histoire de longue date que Carla Dejonghe et Khadija Zamouri soulignent depuis des années. La négligence des institutions culturelles et scientifiques fédérales nuit à l'économie bruxelloise. Dejonghe a déjà attiré l’attention sur le Pavillon des Passions humaines qui a été restauré et ouvert après insistance, mais également sur le Musée Art & Histoire, souffrant d’infiltrations d’eau. Khadija Zamouri a déploré à plusieurs reprises le manque d'engagement dans la restauration du Pavillon chinois et de la Tour japonaise, ce qui nous fait passer à côté des recettes touristiques. Une meilleure exploitation de ce site, ainsi que l'ouverture (partielle) du parc de Laeken engendrerait un énorme élan économique.

 

Suite à une question de Carla Dejonghe à ce sujet à Rudi Vervoort, le groupe Open Vld a reçu des signaux partiellement encourageants. Dejonghe a demandé si les ressources du gouvernement fédéral dans le cadre des mesures post-Covid à Bruxelles – comme annoncé par le secrétaire d’Etat Thomas Dermine – comprenaient également des moyens pour les institutions culturelles et scientifiques pour les Musées Royaux d'Art et d'Histoire (MRAH), la Tour japonaise et le Pavillon chinois.

Le ministre Vervoort a confirmé l'importance économique de ces institutions pour la Région bruxelloise et le préjudice économique causé par la fermeture du Pavillon chinois et de la Tour japonaise. La Région souhaite être davantage impliquée sur ces plans.

 

En ce qui concerne le dossier concret du Parc du Cinquantenaire, Carla Dejonghe est satisfaite de l'initiative du secrétaire d'Etat fédéral Thomas Dermine d'engager Paul Dujardin, l'ancien directeur du Bozar, au sein des MRAH en tant que responsable du projet de revalorisation du site. Il sera notamment en charge des partenariats, en particulier avec la Région de Bruxelles-Capitale. Pour le bicentenaire de la Belgique en 2030, plusieurs monuments seront rénovés, dont le Parc du Cinquantenaire qui jouera un rôle central. Ainsi, la candidature de Bruxelles en tant que capitale culturelle en 2030 devra également être prête dans le cadre du projet « Bruxelles 2030 ».

 

Le « Front d'Extrême-Orient », le Pavillon chinois, la Tour japonaise et l'ouverture partielle du Domaine royal de Laeken sont des atouts économiques qu'il faut exploiter.