Khadija Zamouri souligne l'importance d'un point de départ objectif et humanitaire pour le développement de l'intelligence artificielle
Parlement de Bruxelles - 19 mai 2021- Khadija Zamouri (Open Vld) a participé au débat sur l'avenir de l'intelligence artificielle à Bruxelles dans la commission des affaires économiques. « Si nous ratons cette opportunité, nous sommes perdus pendant plusieurs générations. Il faut que ce soit bien fait dès le départ, sinon nous devrons continuer à éteindre des petits feux et à résoudre des problems par après », explique Zamouri.
Dans une étude de la Commission européenne sur le développement d'une IA « digne de confiance », sept lignes directrices ont été définies : la surveillance humaine, la sécurité, la vie privée et la gestion des données, la transparence, la diversité, l’équité, la non-discrimination et la responsabilité. Ces directives devraient servir de guide pour le développement de produits dotés d'intelligence artificielle en Europe. « Il faudrait toujours passer en revue ces sept points avant de produire ou acheter un outil doté d’IA. Les partenaires avec lesquels la région travaille doivent également être soumis à un screening sur base de ces directives », dit Zamouri.
L'intelligence artificielle doit être inclusive
« Le défi ne réside pas dans le développement de produits dotés d'intelligence artificielle. Aujourd'hui, les secteurs les plus divers y travaillent. Nous parlons tous la langue de l’IA, consciemment ou inconsciemment. Le défi consiste à mettre en place une base solide pour le développement de tels outils. Un fondement qui s'appuie sur les directives européennes. »
Sur le plan stratégique, Bruxelles doit examiner ce que signifient les nouvelles tendances telles que la réalité virtuelle, l'intelligence artificielle, les transports autonomes (les voitures sans chauffeur) et comment s'y préparer au mieux en termes de formation, d'éducation et d'impact sur la planification urbaine et l'organisation.