La bonne gestion financière rapporte 155 millions d’euros pour la Région bruxelloise
La dette continue de diminuer. Une politique financière efficace et une gestion de la dette coordonnée a permis d’épargner près de 155 millions d’euros à la Région de Bruxelles-Capitale, a annoncé le Ministre des Finances et du Budget Guy Vanhengel.
Suite à une évaluation du «système notionnel de cash pooling», demandé par le Gouvernement bruxellois, le ministre Guy Vanhengel est en mesure de présenter aujourd’hui ces résultats positifs. Grâce à ce système, les intérêts de débit et de crédit sont fixés selon la situation nette de caisse de tous les comptes financiers des organismes concernés.
Grâce à la centralisation et à la coordination des moyens publics des 20 organismes régionaux dans ce système, tels que la STIB, Actiris et le Fonds du logement, avec ceux du Service public régional Bruxelles, la Région de Bruxelles-Capitale a ainsi pu éviter de payer depuis 2015 154 millions 773.472,30 euros. Pour 2016, le gain régional s’élève à 20 millions 814.633,59 euros.
«Ces résultats montrent une fois de plus que la Région gère de manière professionnelle les ressources fiscales et ce grâce à une gestion de la dette très sophistiquée. Le bureau de notation Standard&Poors le confirme d’ailleurs année après année. Grâce à ce système, nous avons injecté des moyens, qui dans le cas contraire auraient été inutilement versés aux banques, au profit des Bruxellois, telle que la réforme fiscale» poursuit le ministre Vanhengel.
Diminution de la dette
De plus et ce pour la quatrième fois consécutive, la dette directe de la Région de Bruxelles-Capitale a diminuée. Celle-ci s’élevait à 2 milliards 688.012.307 euros fin 2016 (une diminution de 62,3 millions d’euros, soit 2,27%).
«Durant les années de crise, la dette a augmenté significativement, atteignant 3,146 milliards d’euros en 2012. Grâce à une politique budgétaire stricte et des budgets présentant de légers bonis, nous sommes parvenus à réduire la dette de 460 millions d’euros, soit 15% en 4 ans. Nous posons ici une base saine pour les travaux d’infrastructure de grandes envergures qui sont nécessaires à Bruxelles, tels que l’élargissement du métro, la rénovation des tunnels et la construction de 10 nouveaux quartiers » conclut le ministre Vanhengel.
