Il est courant de se marier un samedi. Mais un enterrement ? Dans un certain nombre de communes bruxelloises, les enterrements ne sont pas autorisés dans le cimetière local le week-end. "Faire ses adieux avec ces proches un jour de semaine n’est pas aussi facile. Certains viennent parfois de très loin et ne peuvent que se libérer un jour du weekend" explique Khadija Zamouri (Open Vld). "Assez de raisons pour mieux m'informer sur les enterrements, a estimé M. Zamouri. Les gens se posent beaucoup de questions pratiques lorsqu'ils doivent organiser des funérailles".

  Zamouri a demandé au ministre compétent Bernard Clerfayt s'il pouvait encourager les communes à ajuster les heures d'ouverture. Mais Khadija Zamouri voulait aussi savoir si les cimetières pluriconfessionnels de Bruxelles offraient suffisamment de place pour répondre à la demande croissante. La nouvelle génération d'habitants de Bruxelles de confession musulmane, par exemple, opte de plus en plus pour des funérailles à Bruxelles dans leur propre cadre de vie. Et il y a aussi une demande croissante de salles neutres pour les cérémonies funèbres à Bruxelles. Les Bruxellois laïcs, en particulier, se sentent délaissé dans ce domaine. Il y a également une demande pour un crématorium supplémentaire. Aujourd'hui, il n'existe qu'un seul crématorium à Uccle dans la région. Khadija Zamouri veut savoir comment se déroule le projet de crématorium à Evere. "Cela semble un peu macabre comme thème politique, mais dire au revoir est vraiment quelque chose que nous trouvons important.

  Selon le ministre Bernard Clarfayt, cela fait partie de l'autonomie communale. Khadija Zamouri va donc demander à ses collègues des différentes communes bruxelloises de s'adresser aux échevins compétents.

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