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L’incertitude plane à propos de l’avenir d’une école communale néerlandophone




Les petits enfants de la section néerlandophone de l’école du centre, dans l’avenue Charles Thielemans, commencent l’année scolaire avec beaucoup d’interrogations. La commune aurait décidé d’étendre la crèche communale francophone de 25 places. Pour cela, l’école néerlandophone devrait déménager vers un autre endroit. Ni l’endroit, ni le moment, ne semblent clairs pour le moment. Les parents s’inquiètent.

Pour le moment, une cinquantaine de petits enfants sont inscrits à l’école du centre, une section de quartier de l’école communale primaire Joli-Bois. La commune a des plans flous pour eux. Quelques jours avant les vacances estivales, les parents ont été averti du fait qu’un déménagement était probable. Les locaux où ils sont actuellement hébergés seraient utilisés pour étendre la crèche francophone. La raison pour laquelle l’école doit laisser place à la crèche est floue également. Ce n’est pas la première fois que cette proposition fait surface, mais ce fût toujours contré par l’échevin néerlandophone.

À la base, les 50 enfants auraient dû être hébergés dans des classes-containers sur le site de l’école communale Joli-Bois ; environ 4 kilomètres plus loin, de l’autre côté de l’Avenue de Tervuren. Pas mal d’objections avaient été émises à ce sujet, en premier lieu à cause de la distance pour les parents, évidemment. En outre, l’absence d’espace de jeu pour les 50 petits enfants et le besoin de place dans le réfectoire pour eux avaient été oubliés. C’est pourquoi l’administration communale avait lancé la piste d’héberger l’école dans des containers sur un petit terrain à côté du Colruyt, dans le quartier du centre. Il n’est toujours pas clair si c’est réellement possible.

La manière par laquelle la commune gère ce dossier et communique à son propos mène logiquement à des frustrations pour les parents. Ils avaient déjà sorti leurs mains de leurs poches pour redonner une fraîcheur aux locaux, parce que la commune ne le faisait pas. Ils ne savent entretemps pas ce qu’il va arriver à l’école et ce qu’ils devront faire pour leurs enfants. Pourront-ils achever leur scolarité maternelle dans l’école du centre ? Et où devront-ils aller si ce n’est pas le cas ? Pour le moment, une centaine d’enfants sont sur liste d’attente pour une place dans l’enseignement néerlandophone à Woluwe-Saint-Pierre. Les autres écoles maternelles du quartier sont entretemps toutes complètes.

Le placement de classes-containers est par ailleurs liés à des règles strictes à Bruxelles. Elles doivent aller de pair avec un plan pour la construction à long terme d’infrastructures scolaires permanentes et un agrandissement de la capacité. Vu ses démarches dans ce dossier, il semble douteux que la commune aie déjà prévu les plans nécessaires à cela.